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Description
Auteure: Ginette Carrier
Genre: Livre de développement personnel
Format: 396 pages – 15x22cm
Sortie: 07 avril 2018
ISBN: 978-2-9816915-4-5
Découvrez un extrait des sujets traités dans l’onglet suivant.
Lire un extrait
« Que doit-on retenir de l’autonomie-affective :
Ôter le pouvoir que nous avons appris à donner au regard des autres.
Redonner à l’émotion son rôle véritable dans notre vie qui est celui d’être à l’écoute de nos besoins, entre autres ceux de notre réalité affective.
Enseigner à nos enfants que nous corrigeons leurs habitudes puisqu’elles ont le pouvoir de nous rendre heureux ou malheureux, et ce dans toutes nos réalités humaines : mentales, affectives, émotives, physiques et comportementales. Il est grand temps que nous cessions de leur apprendre qu’ils doivent se corriger pour nous plaire ou faire plaisir aux autres.
Pratiquer l’autonomie affective.
Première étape du processus :
Prendre le temps d’apprendre la conscience, c’est-dire de s’écouter penser, lorsqu’une émotion dite négative est déclenchée.
Entendre notre discours mental, sans aucune censure donc obligatoirement négative, si non l’émotion dite négative ne serait pas déclenchée.
Cette étape qui peut sembler de prime à bord négative, est en vérité positive, car comment pourrions-nous guérir ce que nous n’entendons pas et ce que nous ne connaissons pas?
Idéalement, il faudrait mettre sur papier cette étape que j’appelle ventilation qui permet de faciliter le travail de la seconde étape d’auto-guérison.
Deuxième étape du processus :
Développer notre logique affective, idéalement prendre le temps de réfléchir phrase par phrase dès le début de notre apprentissage. L’objectif étant d’apprendre à détruire les croyances négatives par des perceptions aidantes.
Cette deuxième étape remplacera le monologue plus ou moins conscient que nous entretenons avec nous-mêmes lorsque nous sommes déclenchés. Nous le remplacerons par un dialogue conscient entre notre irrationnel et notre logique affective. Je compare aussi cette conversation qui prend chair en nous à une relation parent-enfant (la logique représente le parent et l’irrationnel l’enfant).
Troisième étape du processus :
La victoire subjective est la plus importante des deux. C’est elle qui s’occupe de nos pensées et de notre affectivité.
La victoire objective, c’est lorsque nous pouvons enfin clarifier nos besoins, nous devons pratiquer à communiquer afin de faire évoluer nos dynamiques relationnelles.
Cette étape est parfois très difficile dans nos débuts. Compte tenu que nous manquons d’habilités, notre deuxième étape n’est parfois pas assez convaincante pour changer nos sentiments. Le sentiment est pourtant essentiel à notre reprogrammation.
La persévérance nous permettra d’y parvenir puisque notre nature est faite ainsi : Tout ce que nous pratiquons assez longtemps fini par se loger dans notre subconscient pour devenir une habitude.
Notez bien: Nous devons viser l’acquisition de l’autonomie affective. Plus nous la pratiquons plus elle s’installe rapidement pour devenir comme un réflexe, telle que toute habitude que nous avons acquise. Nous avons souvent tendance à croire que nous devons viser notre reprogrammation. Si c’était le cas, nous devrions continuer de souffrir de notre carence affective car nous n’avons aucun moyen de savoir quand nos croyances se délogeront de notre cerveau, comme une personne qui apprend un instrument de musique et qui ne sait pas quand elle pourra donner un concert.
Donc l’autonomie affective est à l’origine de notre bonheur! »